HUMILIATION N° 2
Humiliant ou pas ???
Effectivement nous abordons souvent le sujet de l’humiliation mon Maître et moi, car de toutes nos séances, la seule que j’ai très mal vécue, et pour laquelle il m’a fallut beaucoup de temps afin de m ‘en remettre est une séance d’humiliation intense à mon goût, tout à fait basique en fait, je le sais. Je l’ai pourtant vécue comme un vrai cauchemar, une matinée, pas plus, du réveil jusqu’à l’heure du déjeuner. Rien qui ne soit insurmontable, mais le ton, ce ton dédaigneux à la longue est venu à bout de mes résistances. J’ai vu mon Maître désemparé de me voir si touchée, si blessée, il n’avait pas tous les éléments, je les lui ai donné plus tard dans une longue lettre, je lui expliquais ce à quoi me ramenait cette séance. On se croit guérie de ses vieilles blessures et soudain on se retrouve telle une petite fille les mains sur les oreilles à souhaiter que tout cela cesse.
???
Alors oui, ça m’a ramenée bien loin en arrière, et non ça ne m’a pas du tout détruite, je ne me sens pas plus fragile après qu’avant cette séance.
Cette séance, je l’ai détestée, mais depuis je me pose bon nombre de questions, je reviens constamment sur le sujet, je tente de trouver des références à l’humiliation dans le BDSM. Je veux comprendre, quelle en est la nécessité réelle.
Je suis prête à accepter ce qui plait à mon Maître, juste parce que ça lui plait, juste parce que mon désir est qu’il soit comblé.
Mais en l’occurrence, je sais que ce n’est pas le rôle dans lequel il est le plus à l’aise, je n’ai même pas cette motivation qui pourrait m’aider à tolérer cette pratique.
L'objet...
Et au delà de ça, ma pire crainte serait que des séances de ce genre, répétées, et mal vécues détruisent petit à petit, mon admiration, mon respect pour mon Maître, et que l’image de ce personnage vienne se superposer à celle que j’ai de lui aujourd’hui.
D’ou mon désir de comprendre l’utilité de l’humiliation dans le BDSM.
Je ne suis pas une contestataire, avant de dire que je suis définitivement contre, je veux approfondir, je veux être sûre de ne pas passer à cote de la vérité.
Il est clair que l’humiliation est présente dés lors que l’on a mis le collier, et que l’on est à genoux aux pieds de son Maître. J’en suis consciente, et je l’accepte.
Les limites ne sont pas les mêmes pour toutes, il y a les soumises qui souhaitent l’humiliation, celles qui la supportent, et celles pour qui il n’en n’est pas question.
J’aimerais beaucoup recevoir des commentaires d’autres soumises qui se reconnaissent dans l’une de ces trois catégorie, je pourrai ainsi essayer de comprendre et d’avancer.
Tous les commentaires sur ce sujet seront les bienvenus, ainsi que les références de textes ou de récits évoquant l’humiliation.
J’en Profite pour remercier tous les lecteurs de ce Blog qui sont, pour notre grand plaisir, de plus en plus nombreux.
A bientôt.
Linda.