La punition... 2ème partie

                                 

Vous étiez déjà levé lorsque je me suis réveillée, je suis venue vous rejoindre au salon, où je vous ai trouvé extrêmement distant. Je me suis approchée de vous à genoux pour vous parler, vous demander de me pardonner mon attitude de la veille. Vous m’avez repoussée me disant que ce n’était pas le moment, j’ai senti immédiatement que la matinée serait rude. Vous ne m’avez plus parlé, c’est terrible de se sentir rejetée ainsi. Au bout d’un long moment, vous m’avez fait mettre à genoux, m’avez bandé les yeux, et vous m’avez laissée là avec pour consigne de réfléchir sur ma condition de soumise, et sur la punition que je pensais mériter.

                           

Vous vous êtes préparé, vous êtes sorti, j’étais seule, nue, à genoux les yeux bandés, frustrée de n’avoir pu vous expliquer ce qui me pousse parfois à ces réactions non contrôlées. L’attente fut longue, mais j’étais prête à ne pas me plaindre, j’aurais passé des heures ainsi, en gage de ma bonne foi et de ma volonté de vous satisfaire. La punition je l’avais entrevue dés l’instant où je vous ai vu au salon. Nul besoin de réfléchir, de chercher, je savais exactement ce que j’allais vous dire.   Je me concentrais donc sur mes erreurs, et sur ma difficulté à rester dans le cadre de ma soumission dés lors que nous nous trouvons dans un environnement étranger au bdsm.

Je vous entends rentrer, mais vous ne venez pas vers moi, vous poursuivez sur le mode de l’indifférence, je trouve le temps long, j’écoute les sons qui me parviennent de l’endroit où vous vous trouvez afin de deviner à quel moment vous allez venir vers moi. Encore quelques minutes, et vous approchez. Je sais ce que vous allez me demander, je sais ce que je vous dirai.

Je vous explique les raisons de mon attitude de la veille,  je sais bien que dans le cadre BDSM ce genre de réaction est intolérable. Au sujet de la punition, je vous assure que cette matinée d’isolement et d’indifférence est pour moi le pire des châtiments, que n’importe quel coup de cravache badine ou autre ne saurait me punir d’avantage. Vous trouvez les arguments recevables, acceptez donc de considérer cette matinée comme punition suffisante, je n’ai pas réellement refusé de consigne, je vous promets de m’améliorer.

                                 

Je dois accepter l’idée que même si le contexte environnant n’est pas BDSM, je dois rester concentrée sur votre plaisir, et ne pas manifester de mauvaise humeur.

Je tacherai de me montrer à la hauteur, lors de notre toute prochaine soirée de réveillon!!! Si toutefois Salomé ne me dissipe pas trop !!!

A bientôt.

Linda.